samedi 24 janvier 2009

L'hôpital public, une éfficacité mis en cause

Notre hôpital souffre sans aucun doute d'un dysfonctionnement énorme, qui, à ce qu'il parait, a causé la mort de plusieurs patients, parmi lesquels le petit Ilies. Vous vous souvenez de ce garçon mort dans les bras de son père. A en croire le père de cet enfant, l'arrogance de l'équipe médicale et le temps d'intervention de l'équipe de réanimation seraient les causes en effet du décès de son enfant.

Ces derniers jours, à la chronique des médias, des morts suspects font la une des journaux télévisés. Effectivement, les gens dénoncent, portent plainte et deviennent de plus en plus regardants, se posant des questions sur tel ou tel traitement. De plus, avec le développement d'Internet et les associations de défense des droits de patients, les citoyens sont accompagnés, guidés et parfois même défendus pour faire valoir leurs droits. Normal.

Mais, il faut savoir que l'hôpital souffre d'un acharnement aveugle de la part du gouvernement: restriction budgétaire, suppression de postes, manque de places, de médecins, d'infirmières... et enfin d'un déficit de reconnaissance, de considération de la part du gouvernement. Les salaires ne sont pas à envier, les heures supplémentaires , les RTT qui ne sont pas récupérées, des médecins qui accumulent des heures de travail à couper le souffle jusqu'à 14 heures par jour.

La réalité avec la nouvelle réforme, le gouvernement va vers la privatisation des soins et de la sécurité sociale comme aux Etats-Unis, pays du capitalisme par excellence, mais aussi modèle vénéré par Sarko le prince.

Seule la résistance, face à ce gouvernement, peut sauver nos acquis sociaux

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