lundi 22 juin 2009

Le monarque a parlé, garde à vous!

Vous rêvez ou quoi? Pas de réplique, le monarque ne supporte pas la contradiction, de là à vouloir lui gâcher un scénario comme le prétendait l'opposition, ah non. Je parle, taisez-vous; vous la fermez, je suis à l'assemblée sur l' esplanade, je suis au dessus de vous. La vision de Sarko qu'il a de la république me parait de plus en plus inquiétante, il faut qu'il s'occupe, il joue avec les institutions, il veut donner l'impression de tout faire, et celui qui est à l'origine de tout ce qui marche en France et il en reste pas beaucoup. Depuis son accession au pouvoir, le président de la république se donne à coeur joie pour faire aboutir ses formes à deux vitesses toujours en faveur des plus garnis socialement.
La surmédiatisation ne résout pas les maux de la société!

mardi 16 juin 2009

L'Iran, le défi de l'occident

Depuis quelques semaines, les médias occidentaux sont excités par les élections présidentielles iraniennes. En effet, à les entendre, le candidat modéré Moussavi sortira gagnant contre le monstre Ahmedinejad, actuel président de la république islamique. C'est sûr, quand on ose aller à l'encontre des valeurs occidentales, on devient un dictateur, un sanguinaire, un infréquentable aux yeux de certaines puissances occidentales.

Les valeurs démocratiques, que l'occident veut exporter et imposer aux autres, sont, pour la plupart du temps, rejetées par les populations et les régimes qui tiennent tête aux superpuissances. Car, la démocratie pour ces peuples est: Guantanamo, Abou ghraib, la guerre d'Irak, le viol des petites filles par les soldats de la démocratie. Et, surtout, cette sensation de deux poids deux mesures, combien de dictateurs qui affament, tuent, musèlent leur peuple sous la protection et la bénédiction de ces mêmes puissances. Donc, le fond du tiraillement et autre, que la promotion des droits de l'homme ou de la démocratie, c'est plutôt casser, détruire, anéantir toutes puissances émergentes qui ne soient pas sous les ailes ou des caniches de la politique occidentale, qui n'est plus un exemple pour les populations du monde.

Le président iranien a été choisi par le peuple, on nous dit le contraire sans preuve, mais bon, allons y dans les hypothèses. Vous croyez que les élections seront annulées, jamais! L'annulation des élections signifierait aux yeux de la population Iranienne que les forces de la république s'effritent au menace de la rue, et cela, le guide spirituel en est conscient. Donc, le peuple peut crier, Ahmedinejad sera le nouveau réélu. Mir Moussavi était premier ministre Iranien pendant les heures sombres de la révolution sous El imam Khoumeiny, les percepts et la conception de la révolution ne changeront pas même avec Moussavi qui en est l'instigateur. D'ailleurs, les Iraniens n'aspirent pas à changer de pays ni de mode de vie, ils veulent plus de transparence dans la gestion du pays. A leurs yeux, les ennemis resteront les mêmes: Le grand Satan Américain, Israel... La lutte contre l'impérialisme américain reste intacte au sein de la population, cette doctrine propagée à tort ou à raison par El imam Khoumeiny.
Le rêve de tout peuple, c'est de pouvoir gérer ses affaires sans ingérence extérieure.

mardi 9 juin 2009

Une désillusion bien méritée

Franchement, le parti socialiste est loin de comprendre la mutation des attentes des citoyens. L'obsession d'un anti-Sarkozysme stérile ne conduit à rien. Les français veulent du concret, des réponses pragmatiques. Et puis, il suffit de voir les dirigeants dépassés, toujours les mêmes qui ne veulent rien lacher en s'accrochant à leurs postes répétant sans cesse des slogans issus d'une autre époque. L'époque d'une opposition systématique sans une alternative ni propositions, on ne s'en sortira pas avec cette méthode des années soixante dix. Il faudra aller chercher le mal qui nous mine dans les entrailles du parti et le détruire définitivement. Ce mal incarné par certaines personnes, qui ne veulent pas que le parti soit réformé, qu'il soit un parti au dessus des intérêts individuels et sectaristes. Car, ils se retrouveront dépourvus de sens et perdront leurs postes auxquels ils tiennent vraiment. Attention, à ceux qui veulent bousculer les habitudes et les acquis!
Le parti mené par ces dépassés continue à nager contre le courant et le sens des vagues, il nous faut des réformateurs audacieux capables de parler de sécurité, des réseaux mafieux qui exploitent les immigrés et surtout faire des propositions et trouver des solutions aux problèmes des citoyens. Toujours la même équipe, elle a essayé de décapiter Ségolène et finalement, c'est le parti qu'elle a privé de la femme qui peut affronter les sujets sociaux, économiques, et surtout proposer des solutions simples, efficaces aux interrogations des français.
Aujourd'hui, Valls fait une proposition simple: enrayer le mot socialiste du parti, il a raison, il ne veut plus rein dire. J'espère que Valls a autre chose à nous proposer car changer de nom n'est pas synonyme de changement de méthode ni de pratique.
Je suis vraiment écoeuré de voir que nous avons perdu les élections européennes comme des amateurs, par la faute de certains opportunistes qui ne sont intéressés que par leurs intérêts personnels. Y'en a marre, il faut renouveler les instances du parti socialiste, sinon on est foutu à jamais et nous serons obligés de nous greffer sur une autre coalition politique et se sera la fin de notre parti ; on a frôlé l'humiliation, Europe écologie nous talonne de peu, elle a failli nous battre en nous reléguant en troisième position. Ce qui signifierait, que nous ne serions plus le premier parti d'opposition aux yeux des français. Cette fois, on a limité l'implosion du parti, mais si on engage pas des réformes et l'encouragement de la promotion de nouvelles figures dirigeantes, ce sera sans aucun doute la débâcle en 2010 pour les régionales et je n'ose même pas penser à 2012, car les présidentielles sont loin d'être à notre portée avec cette politique stagnante sans repères.
En attendant, j'espère que notre parti trouvera les ressources nécessaires pour redresser la barre et faire plus confiance aux réformateurs qui veulent bousculer les vieilles méthodes sans avenir.
L'espoir reste la seule force qui me reste pour espérer.